La Promesse c’est l’engagement dans cet espace-temps qui nous a été offert pour vivre le Verbe. Inconscient de notre corps Spirituel et vivant l’expérience Humaine nous reléguons au second plan, la Promesse. La repoussant aux oubliettes en convoitant toujours plus la récolte de demain, usant notre Terre nourricière jusqu’à ne plus Être.
Ce lieu, ce temps que nous avons dominé et domestiqué, croyant régner sur plus petit que soi, nous échappe. Sanguinolent entre nos doigts, la détresse de l’avenir qui court à sa perte nous laisse entrevoir l’abîme où nous coulons en demandant pardon. Laissant ainsi le froid s’installer dans nos cœurs fractionnés de multiples excuses et justifiant, par notre innocence dû à cette ignorance volontaire qui gouverne notre tête, l’inconfort de nos gestes.
Qu’avons-nous fait de cette promesse? Celle qui dans l’essence même de l’humanité est inscrite dans notre ADN. Ce lieu où le temps pour s’élever nous échappe courant ainsi à notre perte. Est-ce l’unique voie pour notre salut? J’y vois tant de raisons de s’éteindre pour renaître actuellement.
La promesse est celle que nous nous sommes faites dans nos mémoires collectives de prendre soin l’un de l’autre. D’Aimer et d’être Aimé. L’avons-nous oublié à travers notre soif incommensurablement de posséder? Ces archétypes de notre conscience collective tentent de se redéfinir et de nourrir de nouvelles voies qui s’éveillent en douceur de notre engourdissement inconséquent. Comme le Pygmalion, nous modèlerons de façon inédite la Promesse. De l’étincelle qui s’en suivra naîtra une nouvelle pensée, de nouveaux « Être » convaincu, « je Suis »
