Tel l’écho d’un croassement de corbeau, les sons s’élèvent de l’abîme pour voir le jour et dans un court instant, j’entends. La splendeur de cette beauté qui m’est offerte dans ce festin qu’est la Vie m’apparaît et devant se déploie tant d’abondances dont celle d’être vivante. Mais derrière moi se dresse l’ombre de cette faucheuse avec laquelle je vis.
Asservi par ce lègue de mourir et me laissant porter par ces parfums qui embaume ma Vie, je recrée l’histoire de mes mains et accepte le cycle. Je navigue sur cette vague intérieure qui me conduit, je le sais, à l’ « Amour » là, où m’attend la Paix en ouvrant la voie de ma conscience pour plonger dans ma liberté, dans mon essence.
Rappelle-moi qui je suis! Un être spirituel qui à travers chacune de ses traces corporelles se lit, son expérience humaine.
Car la Vie, telle une caresse m’effleure et me rappelle à ce frisson qui s’efface que le corps est éphémère.
Que le spectacle commence!
